La population la plus précaire est plus jeune, plus souvent isolée, avec une prépondérance masculine par rapport aux non précaires ;
60,2 % ont fait des études au-delà du primaire, 17,9 % des études secondaires et 15,7 % ont suivi un cursus universitaire ;
Des conditions socio économiques difficiles avec des problèmes d’alimentation, de logement et de transport.
Prédiabète, attention !
Alimentation déstructurée : repas irréguliers hors du cadre familial et grignotage. problèmes dentaires fréquents ;
Carences en protéines animales, laitages, fruits et légumes verts ; surconsommation de féculents et sodas sucrés ;
Sédentarité : pas d'activité sportive, addiction à la télévision et aux écrans, difficultés à la marche du fait de problèmes de pieds ;
Fort taux de tabagisme ; tendance à l'alcoolisme ;
Fréquence des états anxio-dépressifs propices aux addictions.
Chère santé...
La santé n'est pas une priorité : peu de consultations médicales, difficultés d'observance d'un régime, d'un traitement ; pas de surveillance régulière.
Non reconnu à temps, le prédiabète dégénère en diabète chronique longtemps ignoré en l’absence de dépistage systématique.
Accès aux soins problématique mais forte demande d'accompagnement et d'éducation, ce que confirme le bénéfice apporté par les réseaux de soins, quel que soit le degré de précarité.